So You Think. Partie 4

Publié par And They're Off sur 12 Juillet 2012, 15:13pm

So You Think, partie 4.

Le 31 mars 2012, So You Think a six ans.

Il est parmi le peloton qui compose la convoitée et déjà mythique Dubai World Cup. Prêt de la tête, il n'aura pas sa légendaire domination dans le dernier tournant et fi

nit difficilement quatrième de Monterosso.

So You Think n'a plus gagné depuis six mois et quatre courses.

Il a du mal à encaisser son voyage à Dubai. Il ne reviendra que deux mois plus tard pour un doublé dans la Tattersalls Gold Cup.

Ils ne sont que cinq. Et il a retrouvé tous ces moyens. Il enclencha dans le tournant et se promena loin devant Famous Name.

So You Think approche de la retraite. Il ne lui reste que quelques courses à courir. Deux exactement. Les Prince of Wales's Stakes que Rewilding lui a arraché l'année passée, et Les Coral Eclipse Stakes où il était le tenant du titre.

Les Prince of Wales's Stakes. La revanche de So You Think. Le cheval de la reine, Carlton House, est parti devant à quelques longueurs. Il le rejoint. S'en suit une lutte indécise, les deux chevaux alignés, synchronisés. Puis So You Think s'en va, écœurant son concurrent qui échappa de peu au retour du peloton.

So You Think remportait alors son dixième groupe 1. Ce sera sa dernière course, victime d'une déchirure musculaire lors de son dernier entraînement en vue des Eclipse Stakes.

Il repartira donc très bientôt en Australie afin de satisfaire des centaines de juments impatientes.

Ce qui est incroyable dans So You Think, c'est So You Think.

Un monstre noir, capable de courir en Australie, en Irlande, en Angleterre, en France, aux États-Unis et à Dubaï sur pelouse légère ou souple, sur le polytrack ou le dirt, de mille quatre-cent à trois mille deux-cents mètres, contre n'importe qui, avec n'importe quel jockey.

So You Think était insatiable, imperturbable. Concentré, avec une rage de vaincre et une ténacité inégalée.

So You Think est la plus grande fierté de l'hémisphère Sud.

Honneur au peuple australien qui, quand il a un crack, n'hésite pas à lui faire porter le drapeau du pays partout où il va.