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And They're Off !!

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chroniques sur les courses hippiques de tous temps.


Match Race à Saint-Cloud

Publié par And They're Off sur 27 Novembre 2015, 17:18pm

Match Race à Saint-Cloud

On aurait tendance, avec le souvenir bref de ces quelques photos consultées de-ci de-là parmi nos nombreuses recherches, d'avoir en mémoire un cheval criblé de blanc à outrance. Épinard était bien loin d'être aussi vert que la pelouse qu'il arrachait sous son cursif passage, et nettement moins marqué par la pureté divine que nos fantasques élans imaginaires, mais il en avait tout de même et la saveur et la postérité. Éclipsant en quelques foulées l'euphorie générale orchestrée par le grand Ksar, détournant, le temps de quelques sorties, les regards et l'admiration jusqu'alors fermement tenus sur la distance classique, le jeune prodige de Pierre Wertheimer se faisait un nom dès son année de deux ans, séduisant la foule nombreuse amassée sur la côte normande ; puis un surnom, celui de « cheval volant » ou plus glorieux encore, celui de « cheval du siècle ».
Quel grand sprinteur n'a t-il pas été ! Battu par un malheureux étourdissement du starter dans le Prix Morny, infortuné second du Cambridgeshire Handicap où il versait incessamment vers l'extérieur et la défaite, le poulain alezan à la longue liste coulante s'installait en tête des élus de nos cœurs en l'année 1923 le temps d'une saison hippique qui ne verra et ne parlera que de lui.
Était-ce sa capacité à couvrir le terrain aussi promptement que l'élégant papillonnement de cil des jeunes filles en quête d'un nanti point trop âgé qui lui fournit une telle attractivité ? Ou bien encore son allure douce et captivante, aérienne et caressante ? Ajouté à cette perfection de l'athlète équin, un minois ravageur et une bonhomie attirant louanges et élans d'amour quotidiens, Épinard était le fiancé de tout le peuple français, et le gendre idéal de bon nombre de belles-mères britanniques. Sa crinière courte et ondulée pouvait, à chaque retour au pesage, témoigner de cette passion démesurée : les crins s'arrachaient sous la poigne des demoiselles déterminées, aussitôt enfouis dans les poches de fourrures. Les agents dépêchés pour assurer sa sécurité n'y pouvaient rien, les groupies étaient folles de son cuir alezan brûlé, de sa détente foudroyante et de son pas souple et amusé.

... Pour lire la suite de la chronique... Rendez-vous dans le magazine HippiK n°73 ! Bonne lecture :)

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