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And They're Off !!

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chroniques sur les courses hippiques de tous temps.


Perdu : Coup de rein de Going Somewhere !

Publié par And They're Off sur 30 Juin 2015, 12:51pm

Perdu : Coup de rein de Going Somewhere !

Going Somewhere. Son nom résonne comme une évidence. Chaque lettre accentue sa légendaire corpulence. Il débarquait en France, brésilien de souche, argentin de titre. Soulevé par un peuple, embarqué dans les rêves d'un homme. Jusqu'à Longchamp, jusqu'à son Graal. Le Prix de l'Arc de Triomphe.
Lorsque Going Somewhere arrivait chez David Smaga, l'immense alezan à la charpente de feu était un inconnu pour la plupart. Mais une idole pour tant d'autres. Seul point d'attache pour nous, français : il était fils de Sulamani. Et musculairement, il mangeait deux fois son père.

Son histoire débutait au brésil, au Haras Phillipson à Campinas. Fils de poulinières locales, il avait, dès la naissance, un pedigree sans frontières. Chaque molécule de son sang avait humé l'air du monde. Sulamani avait goûté au turf français, dubaïote et américain. Ses pères, les lignes droites italiennes, et la montée du derby d'Epsom. Jusqu'au vieux Keats, qui avait fait sien le Gran Premio 25 De Mayo sur l'herbe de San Isidro, il y a des milliers de foulées de cela.
Going Somewhere tentera de suivre ses empreintes, de s'enivrer de son sillage, en vain. Il fera autre chose, il connaîtra un autre jour, celui des Carlos Pellegrini.
Il devenait alors l'incarnation de la puissance. Précédemment, déjà, alors qu'il galopait encore sur ses terres, rompant son statut d'éternel battu en s'imposant dans son jardin, l'hippodrome de ses premiers pas, de ses tests, de ses doutes, de son apprentissage : Cidade Jardim, à quelques pas de São Paulo, Going Somewhere avait montré une tenue impressionnante.
Il avait été sixième, troisième, second, et puis vainqueur. Sur trois kilomètres, pour fêter ses trois ans. L'accélération est sublime, solide, poussée, tenace, et imparable.
À San Isidro en Argentine, pour son premier voyage en dehors du Brésil, il explosait tout. Logé au sein d'un peloton complet, loin de la tête, des attaques, et de l'effort final, il surgissait à la corde, prolongeait son effort, et surprenait. Un monstre de force légère, qui pulvérisait la concurrence, comme un rocher dévalant la piste, écrasant tout sur son passage.

... Retrouvez la suite de la chronique sur le site de France Sire ! Bonne lecture :) <3

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