Le Prix de l'Arc de Triomphe est une épreuve qui se désire. La remporter apporte, le temps de quelques instants, parfois même pour l'éternité chez les plus rêveurs, une certaine légèreté sur les épaules. Un moment, où l'on ne ressent plus rien, mis à part les battements de son cœur, qui s'accélère, prêt à bondir.
Cela ne prend qu'une fraction de seconde.
Le miracle commence par la pointe des naseaux, peut-être même d'abord par le souffle. Un souffle chaud, poussé, bruyant. Un souffle de Champion. Les naseaux dilatés, l’œil impliqué, les oreilles camouflées, l'encolure tendue, l'épaule tirée vers l'avant... jusque la pointe de la queue flottant dans le vent.
Une fraction de seconde, pour que le cheval tout entier franchisse la ligne, et devienne une légende. Un pur-sang à jamais respecté. Et tout cela, en cette dernière foulée.
... Pour lire la suite de ma chronique, il faut poursuivre votre lecture dans le magazine HippiK n°52 ! =D